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 Histoire en cours ... (help)

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Yuki

Yuki


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MessageSujet: Histoire en cours ... (help)   Histoire en cours ... (help) Icon_minitimeSam 28 Juin - 14:58

Chapitre 1 : La maison


Elle était là, dressée en face de lui, menaçante. Ses fenêtres étaient comme des yeux morts cachés par des volets à la peinture écaillée blanche. Ses briques rouges façonnaient les murs comme une peau rougeâtre et pourrissante qu'escaladaient des pans de lierre d'un vert sombre. Sa porte était bien fermée, une porte aux battants massifs, lourds et épais, de bois sombre. Un frisson parcourut l'échine de Vincent, mais il n'aurait su dire si c'était de l'appréhension ou de l'excitation. C'était SA maison, à lui tout seul. Et une sinistre allée de graviers à moitié recouverts de mousse glissante et verte y menait, à sa maison.
Il coupa le contact et sortit de sa voiture. Il fit quelques pas, faisant crisser les graviers sous ses chaussures cirées. Il consulta sa montre. Quinze heures. Les déménageurs n’allaient pas tarder à arriver, apportant tout son mobilier. Enfin, il n’y avait pas beaucoup de meubles. Jusque là il avait habité dans un petit studio à Lille, vivant d’un job modeste : secrétaire dans un cabinet de dentiste. Il n’avait jamais aimé ce travail et avait alors décidé de tout quitter pour lancer sa propre entreprise : MedCorp. Il n’aimait pas le nom, mais depuis tout petit il n’avait jamais été inventif. Depuis il allait rencontrer tous les plus grands médecins du monde pour les interviewer, et ensuite rédiger de longs rapports sur ces entrevues, en faire des essais médicaux. Il avait été surpris quand la première maison d’édition à laquelle il s’était adressé avait favorablement reçu ses travaux.
Il avait été publié. Le bouquin s’était bien vendu. Et Vincent avait ramassé ce que la maison d’édition avait bien voulu lui donner. Et quand il voyait la maison en face lui, il ne pouvait s’empêcher de remercier ces ingrats éditeurs du maigre pourcentage accordé. Il ne lui manquait plus grand-chose maintenant pour être épanoui, comme on dit. Une femme peut-être. Il n’avait jamais été très sociable, et l’âge venant, il commençait à le regretter. En trente ans, il n’avait fréquenté sérieusement que deux femmes.
Il avait rencontré Vanessa quand il avait vingt ans, lors d’une soirée en boîte avec des amis. Il l’avait raccompagné, et elle l’avait laissé entré dans son appartement. Ca avait commencé comme ça. Et ça avait duré. Pendant deux ans et demi ils étaient restés ensemble. Mais avec les études et le temps, ils s’étaient éloignés, au grand regret de Vincent.
Puis, à l’âge de vingt-sept ans il avait rencontré Mathilde. Mathilde était différente de Vanessa en bien des points. Elle était chaleureuse, très intelligente, pleine de ressources. Mais ces qualités lui valaient de nombreux amis pour elle, et de nombreux soucis pour Vincent. Un an après le début de leur relation, un ami lui avait dit qu’elle le trompait. Il lui avait demandé. Elle avait confirmé. Froidement. Tout s’était dit en deux phrases.
« Louis m’a dit que tu m’avais trompé.
- C’est vrai… »
Et ces mots brûlants s’étaient inscrits dans le cœur de Vincent, flétrissant son cœur comme une rose que l’on a lancé dans les braises. Bien sûr il avait quitté Mathilde. Mais depuis il n’avait pas vraiment cherché à retrouver quelqu’un qui puisse partager son lit, son foyer, ses moments de bonheur et de détresse. La solitude s’était faite habitude, et le temps avait passé. Il avait trente ans déjà, et il était seul. Il s’imaginait déjà finir vieux garçon, et les gens diraient de lui à sa mort « le pauvre… il était si brillant… », sans penser à son bonheur.
Il chassa ses pensées et regarda une nouvelle fois sa montre. Quinze heures quinze, et les déménageurs n’étaient toujours pas là. Vaguement inquiet, il prit son téléphone portable et composa le numéro du chauffeur du camion de déménagement. Il apprit qu’il était coincé dans des embouteillages sur l’autoroute. Il remercia le chauffeur et raccrocha. Pour Vincent, la vie c’était ça : aussi simple qu’un coup de fil, aussi longue qu’une conversation, à la fin aussi brutale que quelqu’un qui nous raccroche au nez.
Las d’attendre, il décida de visiter la maison. SA maison. Après tout pourquoi pas ? Il avait les clés et le temps pour le faire. Il s’engagea dans l’allée de graviers sous l’ombre fraîche de la vieille bâtisse. Arrivé sur le perron, il caressa avec tendresse le bois sombre de la lourde porte. Combien de gens avaient déjà attendu sur ce perron que quelqu’un vienne leur ouvrir ? Combien s’étaient retournés vers les jardins qui bordaient le chemin de graviers ? Ils étaient désormais envahis par les herbes hautes et des plantes à faire frémir un jardinier.
Il resta un instant silencieux, muet par le respect qu’imposaient les deux vieux battants de la porte. Il aperçut une sonnette à l’ancienne, avec un cordon suspendu au dessus de son épaule. Curieux de ce qui allait se passer, et aussi un peu par jeu, il attrapa le cordon et tira vers le bas. Aucun son ne vint des profondeurs du manoir, aucune cloche comme dans les vœux films. Juste un peu de poussière qui était tombé sur les épaules de Vincent.
Il s’épousseta avec une grimace. Il avait eu la maison pour peu, et cela se ressentait. Mais il n’était pas déçu. Il pourrait tout rénover, et le parc tout autour pouvait être réaménagé. Il se voyait déjà dans un bain de soleil, à lire un bon livre en humant le parfum des fleurs qui pousseraient dans de beaux parterres fréquentés par des papillons et des abeilles.
La porte était toujours là, lourde et sombre. Maintenant qu’il y était, il répugnait à l’ouvrir. C’était parfaitement stupide, il en avait conscience, mais c’était un peu comme le ver qui se tortille dans la pomme, il est là mais on ne le voit pas. Il tenait entre les doigts la grosse clé d’argent. Qui qu’avaient pu être les anciens propriétaires, cela faisait longtemps qu’il n’étaient plus, et cette clé était peut-être tout ce qu’il restait d’eux.
Vincent se secoua et fit jouer la clé dans la serrure. Il y eu une résistance, un claquement métallique, et la porte se détendit, comme soulagée. Le battant de droite s’entrouvrit avec un grincement inquiétant, comme si on l’ouvrait de l’intérieur. Vincent frissonna mais rangea la clé dans sa poche et poussa le battant pour qu’il s’ouvrît complètement. L’intérieur était sombre et gris. La seule lumière était filtrée par des rideaux poussiéreux suspendus à des fenêtres, dans les pièces du rez-de-chaussée.
Il fit quelques pas dans le hall d’entrée, et ils résonnèrent car c’était un hall comme ceux d’avant, avec un carrelage froid, poussiéreux, et un plafond haut, poussiéreux, vers lequel s’élevait un escalier qui décrivait une courbe pour atteindre le premier étage. Sous l’escalier il y avait une porte, qui, Vincent n’en doutait pas, donnait sur les cuisines. Les deux autres portes étaient percées à droite et à gauche. La porte de droite était fermée, mais Vincent savait qu’elle donnait sur des escaliers qui descendaient jusqu’à la cave à moitié effondrée. Il avait vu des plans, mais il aurait préféré des photos.
Il avait acquis la maison presque par hasard. C’était un ami à lui, Bertrand, agent immobilier qui un soir, vers les dix-sept heures, l’avait appelé. « Hé l’ami ! Comment tu vas ? Ecoute, je crois que j’ai quelque chose qui v’a t’intéresser… ». Puis il avait parlé de la maison, du terrain, et du prix. Les derniers bénéfices de MedCorp avaient conforté Vincent dans l’idée que cette acquisition ne pouvait qu’être bonne. Le lendemain matin, il avait acheté sans même prendre la peine de visiter. Le prix, les chiffres, et le soutien de Bertrand inspiraient confiance.
Et maintenant, sa confiance était quelque peu ébranlée. Tout était si grand, et si… sinistre. Il n’aurait pas été surpris d’apprendre qu’un meurtre avait eu lieu dans cet endroit, et il imaginait cela avec un sourire. Sourire qui disparut quand il aperçut les taches évocatrices rouge sombre sur la vielle tapisserie des murs.
Il marcha vers la porte de gauche, et l’écho de ses pas sur le carrelage froid le fit frissonner. Alors qu’il passait l’encadrement de la porte, un souffle frais lui glaça la nuque et il fut prit d’un vertige. Il s’agrippa au mur – qui s’effritait sous ses doigts – et tenta de retrouver son souffle qu’il avait court. Ce souffle l’avait terrifié. C’était comme si quelqu’un avait soufflé dans son dos, tout doucement, mais d’un souffle glacial comme la mort.
Il se sentit transpirer, et pourtant il était gelé. Il essaya de rassembler toute sa raison et leva la tête pour regarder où il était. C'était un salon à l'ancienne, vide, le parquet grinçait sous ses pieds - combien d'autres pieds l'avaient-ils foulés ? -, et ce grincement le faisait frissonner en plus de la brise venue de nulle par qui glissait dans son dos ; une vieille horloge oubliée dans un coin continuait de tourner : tic, tac, tic, tac, tic, tac, tic, tac, tic, tac, tic. Le papier peint collé sur les murs était parsemé de taches d’humidité sombres, comme du sang qu’on aurait pris plaisir à étaler sur les murs. Le plafond était toujours aussi haut, et les fenêtres toujours aussi froides derrière leurs rideaux de dentelle mangés aux mites. Il y avait sur le mur qui était en face de lui, c'est-à-dire à l’extrême gauche de la maison, une énorme cheminée qui béait. Il y avait encore des bûches posées dans l’âtre, mais la mousse et les champignons avaient poussé dessus et autour, comme pour prendre leur revanche sur les flammes mortes depuis longtemps. Un courant d’air désagréable rafraîchissait la pièce.
Il quitta le salon après en avoir fait le tour et avoir imaginé comment il serait meublé. La perspective d’inviter un jour dans cette même pièce avec de beaux meubles, de belles couleurs, de belles lumières, et de baux meubles, l’enchantait. Il revint dans le hall d’entrée et dirigea ses pas vers la cuisine en se demandant à quoi elle ressemblait.
La maison avait la forme d’un L inversé. La branche du nord donnait sur le jardin, alors que l’aile est barrait l’entrée de ce même jardin. Le salon était dans la branche est, et a cuisine était dans la branche nord. Il y avait une énorme cheminée, de taille à cuir un porc à la broche. Une vieille table usée et marquée par des couteaux maladroits s’allongeait dans la longueur de la pièce. Un vieux garde manger sommeillait dans un coin, discret mais imposant de taille. Vincent s’approcha, décidant de répondre à une question qu’il se serait posé étant enfant : y avait-il des restes de quelque chose dans le garde manger ?
Il ouvrit les portes du vieux meuble et toussa quand un nuage de poussière grise l’avala. Ou plutôt c’est lui qui avala la poussière. A l’intérieur il n’y avait rien d’autre qu’un cirque pour araignées, avec ses fils désordonnés et gris. L’une de ces bêtes courut se réfugier dans l’ombre, et il referma le meuble avec un soupir.
En sortant de la cuisine, il crut entendre un son, ou plutôt une mélodie. Une voix féminine sur un air étrange. Il fut un instant envoûté puis, secouant la tête, se rendit compte du silence presque irréel de la maison. Il haussa les épaules et se dirigea vers l’escalier central....

(to be continued)


voilà ce que j'ai commencé, j'aimerais avoir votre avis, vos suggestions, vos propositions et pourquoi pas, une suite ^^ je n'ai plus d'inspiration alors je stagne !
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caellya

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MessageSujet: Re: Histoire en cours ... (help)   Histoire en cours ... (help) Icon_minitimeSam 28 Juin - 19:13

C'est pas mal pour un début...bon d'accord, c'est super ^^ La suite ? euh....
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Yuki

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MessageSujet: Re: Histoire en cours ... (help)   Histoire en cours ... (help) Icon_minitimeSam 28 Juin - 19:57

-.-" euh justement j'ai pas de suite ... en plus on pourras remarquer une certaine répétition vers la fin ... ^^
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caellya

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MessageSujet: Re: Histoire en cours ... (help)   Histoire en cours ... (help) Icon_minitimeSam 28 Juin - 20:09

Et bien, je vais chercher à t'aidermais euh, il me faut du temps xD
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Yuki

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MessageSujet: Re: Histoire en cours ... (help)   Histoire en cours ... (help) Icon_minitimeSam 28 Juin - 20:22

pas de problèmes ça ne presse pas ^^
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Yôji Natsuo

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MessageSujet: Re: Histoire en cours ... (help)   Histoire en cours ... (help) Icon_minitimeLun 7 Juil - 21:43

ecoute j'ai lu le debut, et ca va quoi, ca me donne quelques idées pour la suite.
Je te tape ca, je te l'enverais par MP tu me diras ce que tu en pense
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Yuki

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MessageSujet: Re: Histoire en cours ... (help)   Histoire en cours ... (help) Icon_minitimeMar 12 Aoû - 17:29

okay ! merci beaucoup ^^
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MessageSujet: Re: Histoire en cours ... (help)   Histoire en cours ... (help) Icon_minitime

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